Madame Partenariat ♪ Avatar 2 : Pseudo monde virtuel : NeoHors du monde virtuel je suis : Elisabeth von LeichenbourgDate de naissance : 01/01/1995Activité : Employée itinérantePixels : 487Messages : 67Double compte : Jeanne McInnes | Lisa von Leichenbourg Mer 12 Déc - 17:49 | Hello ! Alors voilà, j'aime beaucoup écrire à mes heures perdues, et cela fait un petit moment que j'ai une idée d'histoire derrière la tête. Je me permet donc de la partager avec vous :) Surtout, n'hésitez pas à me donner votre avis (améliorations, précisions supplémentaires, fautes d'orthographes, de grammaire ou de conjugaison, etc.), je tâcherais d'en tenir compte ^^ le texte n'est pas figé, il peut changer en fonction de vos remarques. Donc voilà, je pose ça là, et j'espère que vous prendrez plaisir à lire mon histoire autant que j'ai plaisir à l'imaginer :) (j'espère réussir à être assez régulière ><') Le Procès - Prélude ~ Déjà-vécu:
Mercredi soir, 7 novembre 2018Nathan a eu un accident. Sa copine est à l’hôpital. C’était en Allemagne, sur l’autoroute. Mais au final c’est pas trop grave.Roh merde… qu’est-ce qu’il s’est passé ? Nathan va bien ? Elle a quoi sa copine ? 260 sur l’autoroute allemande. Sa copine est toujours à l’hôpital pour l’instant, mais rien de grave il paraît. Nathan a tapé une autre voiture.Les gens dans l’autre voiture, ils vont bien ? Il y avait une femme pas attachée dans l’autre voiture mais ça a l’air d’aller aussi.J’espère que ça ira… L’accident s’est passé quand ? Vendredi il paraît.La vache ça fait déjà un moment… et sa copine est toujours à l’hôpital là ? Oui.Et on sait qui est fautif ? Nathan.Je n’arrive pas à y croire… Vous viviez dans un appart maudit ou quoi ? Faut croire.Je n’arrive pas y croire… Je reste bouche bée devant les quelques messages que Peter, mon petit-ami, m’a envoyé. Cela fait presque 4 mois jour pour jour que lui et moi avons eu notre accident de voiture, et voilà que son ancien colocataire Nathan en fait un également, avec sa copine comme passagère. Je n’arrive pas à me débarrasser de cette étrange sensation de déjà-vu. De déjà-vécu. De notre accident, je ne me souviens pas de grand chose. De rien, en faite. Je me suis réveillée sur un lit d’hôpital, dans une salle avec une grosse machine, et des médecins qui parlaient allemand à côté de moi m’expliquaient qu’ils allaient me faire passer un scanner. Je demandais dans un allemand approximatif où était mon ami, je ne sais plus que qu’ils m’ont répondu. Mais du scanner, je ne me souviens de rien non plus. Mes souvenirs reprennent dans le couloir blanc de l’hôpital de Bâle, en Suisse, alors qu’ils me reconduisait vers ma chambre des urgences. Je m'enquis une nouvelle fois de mon ami, les médecins m'assurèrent que Peter allait bien. Il arriva rapidement, inquiet et désolé, et en effet à part une douleur aux poumons dû aux airbags et quelques bleus, il n’avait rien. Heureusement. Une personne dans un lit d’hôpital était déjà largement suffisant. Notre accident a eu lieu à 3h du matin, me raconta-t-il, nous n’étions qu’à 10 min de notre destination. Peter s’est endormi au volant, sur l’autoroute, à 110 km/h. La voiture a heurtée la glissière de sécurité sur la gauche. Trois voitures suisses passèrent à côté de nous sans s’arrêter, ce sont des allemands qui aidèrent Peter. Ce dernier appela lui-même les secours. Il paraît que j’étais consciente à un moment, lorsque les pompiers étaient là, à m’examiner. Mais je ne m’en souviens pas. Il parait qu’il y avait un gros impact sur le pare-brise, juste devant ma tête. Mais ce n’est pas moi qui l’ai heurté, il n’y avait pas de cheveux ou de sang à l’intérieur du pare-brise. La plus grande épreuve que nous avions dû passer, c’était de téléphoner à nos parents. D’abord les miens. Le réveil à 6h du matin par un appel n’est jamais rassurant, mais Peter voulait attendre que je sois consciente pour les prévenir. Mes parents étaient effectivement inquiets, mais rassurés que ma blessure la plus grave après l’accident ne soit qu’une clavicule cassée. Puis Peter appela ses parents. Ils étaient rassurés pour nous, mais se demandaient également ce qu’il était advenu de la voiture accidentée de la mère. Bonne pour la déchetterie, telle fut la conclusion. Tout au long de la journée, j’alternais entre ma chambre et les salles d’examens. J’ai passé 2 jours à l’hôpital sous observation, je n’avais rien mangé, dans l’optique de devoir être opérée d’urgence si les examens montraient quelque chose d’inquiétant. Pendant ces 2 jours de jeûne, j’avais régulièrement droit à des prises de sang, des mesures de pression artérielle, des radios des poumons et autres joyeusetés. Je me souviendrais toujours de la libération que j’ai ressentie lorsque je suis enfin rentrée chez moi, en Alsace. Et je me souviendrais aussi de la peur au ventre que j’ai eu lors du trajet retour en taxi. De ce WE, je garderais un bon souvenir du samedi, de la balade en Suisse et du concert auquel on a assisté, et un mauvais souvenir du dimanche passé à l’hôpital. Et maintenant, cette épreuve recommence pour quelqu’un d’autre. En pire, puisque la fille n’est pas encore sortie de l’hôpital, presque une semaine après l’accident. Je ne peux m’empêcher de ressentir de la compassion pour elle, alors que je ne la connais même pas. Cette nuit-là, j’ai beaucoup rêvé. Mais le songe qui m’a le plus glacé les veines est celui d’un homme s’écrasant sur le pare-brise de la voiture de Peter, juste en face de moi. Le bruit sourd du choc m’éveilla, et je ne vis que des yeux d’un noir profond plongeant dans les miens, avant de perdre connaissance. Et quelques secondes plus tard, je me réveillais en sueur dans mon lit.
- 1 ~ L'attente:
Ah ? Oh ! Bonjour ! Enchantée. Je ne pensais pas que quelqu’un lirait ces lignes. Mais si vous êtes là, c’est que vous me lisez. Soyons précis dès le départ, ceci n’est pas une histoire. Ce n’est pas une vérité non plus. Ni la réalité. Du moins, ce n’est pas votre réalité. Ce n’était pas la mienne non plus à l’origine, mais elle s’est imposée à moi… en un regard. Je ne vais pas vous faire la théorie de la conspiration classique, bla bla, l’Etat nous ment, tout ça. Je ne suis même pas sûre que l’Etat soit au courant. Ils ne sont pas nombreux à être au courant. Alors je vous laisse décider de croire à mon histoire ou non. Ceci n’est pas une histoire d’amour, ou une héroïne naïve doit tenter de reconquérir son homme. Ce n’est pas non plus une histoire fantastique, où des personnes aux pouvoirs extraordinaires combattent des créatures mystérieuses attaquant de pauvres innocents. C’est une histoire de science qui a mal tournée. Une histoire de choix et de conséquences.
Mais ça y est, le jour J est arrivé. Le jour où ma vie sera passée au crible, et toutes mes paroles remisent en cause. Le jour où des inconnus auront mon avenir entre leurs mains, et Dieu sait qu’Ils sont loin d’être de mon côté. Le jour où Peter, Nathan et tous les autres trinationaux auront les réponses aux nombreuses questions qu’ils se posent depuis hier. Car cela fait à présent 29 heures que Cathie et moi avons été arrêtées, suite à une opération secrète ayant avorté à cause de l’intervention inopinée des Chimères. Mais commençons par le commencement. Vous qui lisez ces lignes, vous devez vous poser beaucoup de questions : Qui est Cathie, qui sont ces trinationaux, que sont les Chimères… pourquoi nous avons été arrêtés et comment. Beaucoup de questions qui auront leur réponse bientôt. Mais pour commencer, je vais répondre à la dernière.
Comment nous avons été arrêtés.
Il était minuit quinze, dimanche 28. Les trinationaux, dont mon petit-ami fait parti, profitaient joyeusement de leur dernière soirée du week-end ensemble. Cela faisait près de 8 mois qu’ils ne s’étaient pas revus. Mais pour ma part, je n’étais pas dans le vieil hôtel réaménagé en maison d’hôte, je n’étais pas en train de boire comme un trou et de jouer à des jeux d’alcool. J’étais à l’extérieur, planquée entre les arbres faisant face au bâtiment, des jumelles à la main, et attendant le signal de ma partenaire qui, elle, participait à la soirée. Par la fenêtre, je la voyais dans les bras de Nathan. Puis elle se leva, adressa quelques mots à son ami avant de l’embrasser et de s’éclipser.
C’était le début de l’Opération Toilettes (nom de code très pourri, je vous l’accorde).
Quelques secondes plus tard, une lumière s’alluma au deuxième étage du bâtiment. Munie des jumelles, j’apercevais Cathie me faire signe d’approcher. Ça y est, le moment était venu d’agir, après plus de 5 heures passées dehors dans la lourde fraîcheur d’un soir d’été. Je sortis de ma cachette, et pria pour que personne n’ait l’idée de regarder par la fenêtre à ce moment précis. Mais le plan se déroulait à la perfection. Très bien, trop bien. Arrivée au pied du balcon, ma partenaire déroula rapidement et sans un bruit une échelle de corde, que je me hâta de monter et de ranger à nouveau. Une fois dans la chambre, elle ouvrit la porte, me lança un regard complice, et redescendit rejoindre les bras de son petit-ami. Pour ma part, la fouille des chambres commençait, à la recherche de mon bien si précieux que l’Unité Support Trinationale m’avaient volés : la Pierre philosophale. Ma création. Mon bébé. Le fruit de centaines d’heures de recherche. Une par une, les 3 chambres du deuxième étage furent fouillées minutieusement. Je pris garde à ne rien bouger, à remettre chaque objet à sa place, au millimètre près. Il n’y avait rien. Je descendis donc au premier, et renouvela la fouille. J’eus une frayeur lors de l’inspection de la seconde chambre, lorsque l’un des trinationaux entra dans sa chambre chercher quelque chose. Je m’étais cachée rapidement dans la salle de bain, priant pour qu’il n’y rentre pas. Et il n’y était pas rentré. J’ai attendu une bonne quinzaine de minutes avant de sortir de ma cachette et de partir dans une autre chambre. Et c’est dans la 4e chambre du premier étage que j’ai finis par trouver ce que je cherchais. En ouvrant la vieille mallette de cuir, je pus constater que rien ne manquait, à mon grand soulagement. Ils n’avaient pas encore eu le temps d’analyser la moindre particule. Après tout, la Pierre philosophale et mon matériel ne m’avaient été volés qu’en début d’après-midi.
Dirent qu’Ils étaient en train de fêter la réussite de leur coup à quelques mètres de moi alors que j’étais en train de récupérer mon bien.
J’avais la main sur la poignée, prête à m’échapper de l’hôtel, quand il y eu un bruit de vitre brisée venant du rez-de-chaussée. La lumière s’éteignit d’un coup, plongeant l’ensemble du bâtiment dans le noir. Puis il y eut des cris, et des voix couvrant ces cris. Des voix qui ordonnèrent aux Supports de se mettre à genoux et de rester tranquilles. D’autres voix qui informèrent qu’il y avait des civils présents, ignorant tout de la situation. Une voix plus forte que les autres hurlant qu’on fouille la demeure et qu’on lui apporte la Pierre. Une voix raisonnée proposant d’enfermer les civils dans une chambre. Une voix vicieuse, que je ne connais que trop bien, demandant si elle pouvait tuer un Support ou deux. Je n’entendis pas la réponse car je sortai enfin de la chambre, montai les escaliers pour atteindre le deuxième étage et me cachai dans la chambre par laquelle j’étais arrivée quelques temps auparavant. Je devais faire vite.
Des pas se font entendre dans le couloir menant à ma cellule. L’attente est terminée. Mon histoire aussi… pour le moment. Arme automatique au poing, deux Chasseurs me passent les menottes et me conduisent sans aucune délicatesse vers la salle où se tiendra le procès. Arrivée à la barre, je regarde autour de moi, tremblante. il n’y a personne. Pas de public. Juste le Juge (petit et ridé, mais dont la barbe d’un blanc immaculé m’impressionne), les Jurés (hommes, femmes, jeunes et vieux, de toutes les ethnies et de toutes les classes sociales) et le Bourreau (enfin, je sais qu’il est présent, quelque part, mais j’avoue ne pas l’avoir encore vu). Un procès à huis-clos. Tant mieux. Par contre, il y a une autre personne que j’aurais dû voir, mais qui n’est pas là.
« Où est Cathie ? »
Le vieux Juge à la barbe impressionnante prend la première feuille de son dossier, et s’adresse à moi sans me regarder ni même me répondre.
« Décliner votre identité. Nom, prénom, âge, profession. »
Je regarde mes mains, elles ont arrêté de trembler.
« Ellen Schore, 22 ans. Alchimiste à mes heures perdues. »
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Owned Avatar 2 : Pseudo monde virtuel : MomoshaHors du monde virtuel je suis : Akari TanakaDate de naissance : 10/09/2002Activité : LycéennePixels : 609Messages : 298Double compte : Chris Walker, Leona Martin, Jake Haunter | Akari Tanaka Mar 25 Déc - 18:57 | Je trouve le style très agréable. Je me suis très vite identifiée au personnage, et on rentre directement dans un sujet accrocheur : un accident. On se demande donc dès le début si les amis du protagonistes vont bien. Je pense qu'il y a a un petit soucis pour la cohérence des temps, mais je suis loin d'être une spécialiste. - Citation :
- Il parait qu’il y avait un gros impact sur le pare-brise, juste devant ma tête. Mais ce n’est pas moi qui l’ait heurté, il n’y avait pas de cheveux ou de sang à l’intérieur du pare-brise.
Je mettrais plutôt "ce n'est pas moi qui l'avait heurté" - Citation :
- Et pendant les 2 jours que j’ai passé à l’hôpital sous observation
Si tu enlève le "que" la phrase garde son sens et est moins lourde :3 J'ai hâte de lire la suite ! |
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Madame Partenariat ♪ Avatar 2 : Pseudo monde virtuel : NeoHors du monde virtuel je suis : Elisabeth von LeichenbourgDate de naissance : 01/01/1995Activité : Employée itinérantePixels : 487Messages : 67Double compte : Jeanne McInnes | Lisa von Leichenbourg Ven 11 Jan - 11:27 | Merci beaucoup pour ton avis et d’avoir pris le temps de me lire ! :D (oui j’en ai mis du temps à répondre à répondre haha)
Pour les temps, le passé c’est pas ma tasse de thé donc c’est très possible que je fasse des erreurs :) du coup merci de me signaler ça ;)
Je corrigerais les choses que tu m’as indiquée :) Et le premier (vrai) chapitre arrive bientôt, il est en cours de peaufinage ! |
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Madame Partenariat ♪ Avatar 2 : Pseudo monde virtuel : NeoHors du monde virtuel je suis : Elisabeth von LeichenbourgDate de naissance : 01/01/1995Activité : Employée itinérantePixels : 487Messages : 67Double compte : Jeanne McInnes | Lisa von Leichenbourg Jeu 24 Jan - 18:19 | Hello :) je viens délivrer quelques nouvelles ! J'ai corrigé le Prélude selon les commentaires d'Akari et d'Akira, et j'en ai profité pour poster le premier chapitre ! (Hana j'attend toujours que tu ouvres ton sujet Blood Sis ) Voilà, si jamais vous vous êtes motivés à me lire, n'hésitez pas à me faire vos retours ! ^^ |
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